1. |
Columbine
04:06
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Texte écrit après le drame qui toucha la ville de Columbine (Colorado) en 1999 et qui s'oppose fermement au port d'arme
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2. |
Bleu Sang
08:00
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Alité, rature d'une vie en pointillée,
Quelques mots griffonnés,
Sur un télégramme,
Sales teints, banques et logorrhées,
Oublier les trophées
Pour autant de larmes,
Pétales et cerisiers,
Voilent les oriflammes.
Et ce bruit sourd obséquieux,
Uppercut ton écho,
À la force de tes yeux,
Au regard de tes maux,
Toutes ces larmes font la rivière,
Qui sort de son lit qui l'enserre !
Laisse-toi aller aux larmes salées,
Peu importe le temps,
Laisse au passé le temps des armes,
Oublié ce temps là !
[ Tranquillité d'usage,
Insomnie passagère,
Crise de joie...
J'ai dans la tête, l'idée de toi ! ]
Utopia, no siempre es
bonita cuando se ve,
Utopia, la verdad no es
la que se cre,
|Santé !
|Aux possédés de joie,
|dépossédés de croix
Pas moins d'honneur et d'arrogance,
De vivre dans ce monde qui crève,
A ceux qui mettent du cœur à l'outrage,
Et d'l'insolence au bout d'leur glaive,
Quand le bleu de tes larmes
A le sang pour promesse !
Laisse-toi aller, les larmes salées
S'allient au temps des armes,
Laisse passer le temps des larmes,
Lève ta plume, au combat !
« De qui dépend que l'oppression demeure ?
De nous !
De qui dépend qu'elle soit brisée,
De nous ! »
¡ Hasta la victoria siempre !
C'n'est pas l'orage qui les soulève,
C'est l'amour de l'amour,
C'n'est pas la rage qu'on lit sur leurs lèvres,
Mais la vie en otage
qui chante et se relève,
Qui détourne la fable
et détrône ses maîtres,
Mettant le feu aux trônes
et des fleurs aux fenêtres.
Utopia, no siempre es
bonita cuando se ve,
Utopia, la verdad no es
la que se cre,
|Santé !
|Aux possédés de joie,
|dépossédés de croix
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3. |
Les Petits Riens
06:09
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Chanson écrite lors du premier confinement en France, comme un cri, un balancement du cœur dédié à "ceux qui ne sont rien" dont nous faisons partie et en soutien à nos ami.e.s réfugié.e.s
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Tous ces petits riens, que tu portes si bien,
Si troublante,
Surtout quand les vagues, de tes cheveux que j'empoigne,
Me transportent,
Je n'peux pas oublier, ce qui peut t'emmener,
Dès demain,
Sur tes petits seins, qui osera s'étaler,
De main morte ?!
S’il arrive qu’au travers
Des ombres d'opaline,
L’on ne puisse distinguer
Ses contours au lointain,
C'est son rire qui me berce
Ma dose d'endorphine,
Qui me fait contempler
Toutes ces choses avec soin,
Tous ces petits riens en dérive,
Comme autant d'importance,
À tous nos petits riens leitmotiv,
Et à toutes nos errances !
Tous ces petits riens,
Tous ces petits points,
Sur tes petits seins.
Indifférent aux drames de ces vies,
Qui n’avaient pas la chance d’être la sienne,
Le pantin et ses hyènes n’offriront à nos morts,
Que pour seule sépulture,
Les gravats d’un rempart et le dégoût des murs.
Prière de bien vouloir céder,
En assurant la démesure,
Prière de bien vouloir ramper,
En glorifiant la conjecture,
Prière de bien vouloir creuser,
En célébrant les pourritures,
Prière de bien vouloir crever,
En respectant la procédure.
¡ La Lucha sigue !
Le pantin et ses hyènes n’offriront à nos morts,
Que pour seule sépulture,
Les gravats d’un rempart et le dégoût des murs.
Tous ces petits riens qui ondulent au loin,
Qui nous tentent,
Et puis quand les vagues, qui nous viennent d'Espagne,
Nous emportent,
Partout ils sont posés, ne te laisse pas aller
Au lointain,
Tous ces petits riens, que je peux contempler,
Sur tes petits seins.
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Bleu Sang Oloron Sainte Marie, France
Chansons pas chantées à textes dégagés comme le disait si bien Anne Sylvestre.
Parce que la réalité des sociétés
autoritaires et des États nous impose des divisions pour définir possessions et territoires soumis à une juridiction plutôt qu’à une autre, la musique de Bleu Sang, quant à elle, est sans frontières.
Alex-Chant/guitare
Jérôme-Guitare
Raymond-Basse/mix
Simon-Batterie
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